O. Dall’Oglio : « Il y a toujours des failles, on aura des possibilités… »
Durant sa conférence de presse d’avant Bordeaux – Brest (6ème journée de la saison 2019-20 de Ligue 1), l’entraîneur du promu breton, Olivier Dall’Oglio, a fait un petit point sur l’infirmerie finistérienne et un bien plus long sur les forces en présence, de chaque côté.
« Si je vais faire tourner contre Bordeaux car c’est une semaine à trois matches ? J’ai le droit (sourire)… Mais c’est une bonne question. Avoir quasiment tout le monde, c’est important car on va enchaîner les matches, alors on ne dévoile pas trop nos plans. On sait que chaque match laisse des traces, mais l’état d’esprit est bon et ça bosse pas mal, comme je le voulais d’ailleurs. On recherche ça, cette concurrence.
Ce que je pense de Bordeaux ? L’équipe a bien évolué, le nouveau coach est arrivé en cours de saison dernière, il a fait pas mal de changements tactiques, l’adaptation doit se faire à ce niveau, mais ça commence à aller mieux pour eux. Cette équipe, elle a aussi des personnalités, des garçons d’expérience, comme Jimmy Briand, qui reste dangereux devant, mais aussi Costil… Puis des jeunes assez rapides, comme le percutant Kalu, et un garçon comme De Prévlle, qui fait un très bon début de saison, dans un rôle un peu hybride, alors que la saison dernière il était en difficulté et amenait moins de peps. Du coup, leur attaque est dangereuse, ils ont des garçons pouvant marquer, mais en même temps il y a toujours des failles dans une équipe et on aura des possibilités pour tenir et leur faire mal. Lors du dernier match (2-0 contre Metz), ils ont gagné sur leur entame, mais si nous on est sérieux sur l’entame, comme contre Rennes (0-0), ce sera parfait et on pourra faire des choses.
Leur système défensif ? On ne vas pas trop s’adapter à ça, et contre Rennes ce n’est pas tant le système de jeu adverse qui nous a gênés mais la qualité de leurs défenseurs. Bordeaux, ce n’est donc pas tout a fait le même fonctionnement que Rennes derrière. Ils ont un système assez hybride, défendent différemment et relancent comme une équipe à 5. Effectivement… Mais je ne vais pas changer de système chaque semaine selon l’adversaire. On s’adapte un peu, mais nous on a aussi des spécificités, nous permettant de bien réagir à ce que nous proposera l’adversaire. On ne se focalise pas trop sur ça, on reste sur ce qu’on travaille et on s’y tient. »